Duel of the Fates

Chers fidèles, bonsoir. Aujourd'hui est un jour absolument sinistre pour l'Empire de Mémé dont vous faites parti (si ce n'est pas le cas, sachez que nous avons votre adresse IP et que nous vous traquerons jusqu'à la fin de vos jours, car faire parti de l'Alliance Rebelle fondée par Arnonaud est je le rappelle pour la énième fois un crime envers l'état, ni plus ni moins. A vous de voir si vous tenez à la vie, ou si vous préférez sacrifier votre misérable existence pour un être qui l'est tout autant ! Vous ne pourrez vous en prendre qu'à vous même lorsqu'il sera trop tard ...). En effet, votre Seigneurie Mémé est en ce moment même dans une autre base secrète de son cru, car la première à malheureusement été découverte par les Rebelles, qui sont en train d'investir au moment où je vous parle les locaux de ma dictature. Tout a commencer ce matin. Je me trouvais allongé dans mon transat et au soleil sur le toit de ma base secrète, un cocktail à la main et un écran de cinéma devant moi, tout en réfléchissant à des moyens encore plus diaboliques que ceux déjà mis en place pour asservir le peu de résistants qu'il reste. Quand tout d'un coup, j'ai entendu un bruit gigantesque, et mon écran de cinéma s'est éteint. Hurlant à la mort que le responsable allait payer pour son crime, je suis descendu du toit jusqu'à la salle de contrôle de ma base (qui contient des milliers d'ordinateurs connectés à un ordinateur principal pour éradiquer les menaces rebelles, mais aussi un compteur géant pour alimenter toute la base d'électricité et la cabine du projectionniste de cinéma, tant qu'à faire, autant mettre toutes les choses importantes dans le même lieu ...) avec ma garde personnelle, quand j'ai découvert le spectacle effroyable qui allait commencer : la salle de contrôle était envahie par les forces Rebelles ! Je ne sais encore par quel moyen ils ont réussis à trouver mon lieu de résidence, mais ces scélérats ont envoyés le paquet pour tenter de me stopper : ils ont purement et simplement détruits l'ordinateur central de ma base ! J'ai réussi à éliminer la première vague des scélérats de mes propres mains ainsi qu'avec l'appui de ma garde personnelle, mais j'ai vite compris que d'autres et encore d'autres allaient venir sous peu. Je suis donc depuis quelques heures dans un bunker caché à l'intérieur du batiment, qui est sous le point de se faire bombarder si j'ai parfaitement compris les intentions de Arnonaud et de ses troupes. Sachez cependant que vous, oui vous, laquets de Arnonaud, courez toujours un grand risque tant que je serai maître de ce blog. Sachez en effet, et j'espère que votre maître lit aussi ceci, que vous n'avez fait qu'attaquez une petite base parmi un énorme réseau à travers ... l'univers tout entier ! Vous avez simplement détruit un des très très nombreux ordinateurs centraux dont je dispose pour vous *KRABOUM* arrêter ! Les premières bombes sont lachées, je dois me dépêcher de terminer mon message, le temps presse ...

Arnonaud, je dois tout de même saluer ton plan ingénieux pour te débarrasser de moi : organiser un bombardement de ma base au Japon (ce n'est plus un secret désormais) pour détruire les ordinateurs mais aussi le commanditaire à la fois est une idée très maline ... mais inefficace ! Car il est maintenant trop tard, et je me dois de te l'annoncer : tu réussiras à détruire ma base, mais tu ne m'auras pas. Je me réfugierai encore et encore dans d'autres bases avec l'ordinateur qui contrôle véritablement à lui tout seul le réseau, et jamais tu ne le trouveras, où que tu cherches ! HOUAHAHAHAHA ! *KRABOUUUUUM* "Madame, il faut commencer à partir, ils vont bientôt toucher le bunker !!!" SILENCE, SUPPÔT DE MOI ! Je suis en train d'écrire un message à Arnonaud pour lui annoncer la bonne nouvelle ... "Bien madame !". Oui, car j'ai une bonne nouvelle pour toi mon cher ennemi : tous tes efforts pour retrouver ton trône seront d'ici 3 jours anéantis. Je te laisse malgré tout la surprise et le plaisir de la découverte, car sinon, ça ne serait pas du jeu. Mais sache que cette attaque spectaculaire est la première, mais aussi la dernière avant ta chute mortelle, pauvre fou ! Les pions sont en place désormais mon cher ami, et il est trop tard pour reculer : le duel entre nos deux destinées va commencer à compter de la fin de ce message, et il ne pourra y avoir qu'un seul vainqueur. *KRABOUM KRABOUM KRAAAAAAABOUM BOUM BOUM PROUF*

Je suis cependant quelqu'un qui adore les jeux, et particulièrement lorsque ces derniers sont faits dans la plus grande loyauté. Ainsi, pour éviter de te faire encore perdre des statistiques, je ne vais pas offrir à nos lecteurs de billets un dessin qui invoque des icônes sacrifiés sur l'autel du Mal comme tu me l'as très clairement fait comprendre *KRABOUM* ... Ironique de lire ça de la part d'un ex tyran de la pire espèce par ailleurs, je dois avouer que j'ai toujours adorer ton sens de l'humour ... ravageur ! Mais trêve de plaisanteries. Afin d'équilibrer la partie avant le duel final, voici pour vous un dessin inédit, crée à 100% par mes soins, et qui illustre parfaitement la situation : une dichotomie parfaite entre deux êtres, celle du Soleil ... et de la Lune !!! Voici ... "Spleen of the Sun with a Bad Moon", le symbole de notre dualité à son apogée !

Avant de commencer quoique ce soit, il est important de définir ce qu'est le Spleen. Pour ceux qui s'apprêtent dès lors à taper dans leur barre de recherche Internet préférée le mot Spleen, pour ensuite tomber sur le meilleur ami des Internautes Wikipédia, votre serviteur a l'immense générosité de vous recopier au mot pour mot (en même temps, Ctrl + C et Ctrl + V, ça peut pas faire autrement ...) la définition du Spleen baudelairien via Wikipédia ! Merci qui ?!

"Le mot spleen a pour origine le mot anglais spleen (du grec ancien σπλήν splēn) qui signifie « rate » ou « mauvaise humeur ». En effet les Grecs, dans le cadre de la théorie des humeurs, pensaient que la rate déversait un fluide noir dans le corps : la bile noire, responsable de la mélancolie. De nos jours, nous savons bien que ceci est faux, mais l'image est restée.

En France, le spleen représente un état mélancolique maximal sans cause définie. Il est lié aux saisons, au temps, à l'accablement du souvenir et aussi à l'ennui psychologique. Ce terme a été popularisé par le poète Charles Baudelaire (1821 - 1867) mais il était déjà utilisé précédemment, par des écrivains du Romantisme (XIXe siècle), courant alors développé essentiellement en Allemagne et en Grande-Bretagne."

Maintenant que le contexte du mot a été introduit, il est temps de passer au dessin en lui même. Un dessin qui en soi n'a rien d'extraordinaire je dois l'avouer, puisqu'il a été fait très rapidement, aussi bien dans le dessin que dans la colorisation via Photoshop (encore et toujours !). Mais si je l'ai malgré tout fait, c'est car je voulais partager avant tout ce délire qui m'est venu en lisant "Soleil Couchant" de je ne sais plus qui (honte sur moi) : et si le Soleil avait le Spleen, qu'est ce que ça pourrait donner ? Voilà donc mon image du Soleil (très basique, il faut l'avouer), mélancolique au possible sur sa condition. (dans la situation actuelle, il ne peut s'agir que de Arnonaud, car il pleure vis à vis de sa future déculottée ! Nioh oh oh oh !)

Mais ce n'est pas le tout, car dans mon élan, une autre idée m'est venu : et si la Lune elle aussi se mettait à tirer la gueule (c'est aussi à cause de la tête du Soleil que j'ai continuer dans ma lancée) ? Une Lune dessinée plus tard, une idée divinement nase m'est venue à l'esprit : "I'm in a Bad Moon today". Soit ... un double jeu de mots ! Pour les non anglophones, il faut savoir que l'on utilise l'expression "in a mood for" pour désigner l'humeur actuelle d'une personne ou de soi.

Vous commencez à saisir le jeu de mots ? En remplaçant et en changeant la formulation par rapport à la Lune, cela donne "I'm in a Moon for". D'où cette phrase de la Lune (en quand même vachement modifiée, je voudrais pas dire), accompagnée d'un jeu de mots encore plus craignos, celui du "Today", la lune ne pouvant être présente dans le ciel à ce moment de la journée ! Hé hé ... c'est pas drôle ! Je sais, mais bon, j'assume complètement la nullité de ce délire, et par la même occasion celle de ce dessin. Comme quoi, la poésie et son influence sur l'esprit humain, ça donne pas que du bon, loin de là ...

Bien *KRABOUM* ... Je crois qu'il est désormais tant de vous laisser, car le devoir d'anéantir tout un peuple de fidèles aveugles ne peut attendre ! *KRABOUM* Ah, il semble que quelqu'un frappe à la porte ... Ah ah ah ah, j'adore ce genre d'humour noir ! *KRABOUM* Alors n'oublie pas Arnonaud : tu es à deux doigts de tout perdre ... Tout ... Car je ... *KRABOUM KRABOUM KRABOUM KRABOUM KRABOUM KRABOUM KRABOUM KRABOUM KRABOUM KRABOUM KRABOUM KRABOUM KRRRRRAAAAAAAAABOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUMMMMMMM !!!!!!!!*

.... sidfhdvbdkfdkbvdlvndkbcdkld .... crrrrrrrrrrrrrrrrrrrr ..... skl,dflndmùqmç"è()éçk ... Crrrrrrrrrr .... Miiiiiiuuuuuuuut ... Crrrrrrrrrrrr ... pmpdjkfndkbhfbkefk ... - - - - - - - - - - - - - MIP - - - - - - - - - - - -  MIP - - - - - - - - - - MIP - - - - - MIIIIIIP ...

* Ouah ... Ma tête ... Toute cette fumée, mon dieu ... Deniel ?! Mort ?! ... Bordel, il y est pas aller de main morte ... Aie, ma tête ... J'entends un bruit sourd absolument irritant dans mes oreilles ... Un garde ... Qu'est ce qu'il me veut cette incompétent ? ... *

"Madame ? Madame ? Vous m'entendez ? Il faut faire vite ! Les Rebelles sont en train de forcer la porte ! Madame ! Il faut y aller, maintenant ! Le rituel ne peut plus attendre !!!"

Comments

[Arnonaud]

"Sources, gaves, ruisseaux, torrents des Pyrénées" disait Vigny dans son poème "Le Cor".
C'est un fort joli vers qui m'a toujours plu, bien plus que le reste du poème qui n'était pas à mon goût je l'avoue.
Enfin bref, les "Soleils Couchants" sont des poèmes écrit par celui qui partit "demain dès l'aube à l'heure où blanchit la campagne" et qui naquit quand "le siècle avait deux ans". Oui je parle bien de Victor Hugo. Et je ne pense pas me tromper.
Bref, cessons cet interlude poétique dû à l'ivresse de la jeunesse. Il est désormais temps de se délecter de cette victoire. Voit, ô canaille que j'abhorre, avec quel génie je reviens. Avec l'ingéniosité qui a fait ma légende, je reviens, en temps voulu, avec mon armée de fidèle et je foule de ma sandale ta base immonde remplit de figures démoniaques. Je les éviscère une à une, sans état d'âmes... Enfin mes fidèles le font. Moi je reste à l'écart comme toi, dans un bunker. Mais sache que je te traquerais, jusqu'à la fin, vieil immondice croulant. Notre ancienne amitié est révolue, plus rien ne pourra m'arrêter. Tu as été trop loin cette fois, tu t'es attachée à un trône placé trop haut pour toi, il est temps de te sortir de ton délire, de tes rêveries séniles. Jamais tu ne pourras me remplacer car le mal te souille comme jamais à présent. L'envie t'as corrompue, l'avarice t'as détruit. Mon plan est prêt désormais, alors cache toi comme un rat qui a peur de la mort car je vais te poursuivre, par delà le monde et je te capturerais et tu deviendras mon esclave. Tu es une vie inutile à la surface de cette planète, et je vais me charger de te rendre utile. Tu me haïras comme jamais, mais mon coeur gardera sa vertu car je saurais que j'ai été bon avec toi. Tu me traiteras de tous les noms mais je serais comme un père. Je ferais en sorte qu'au final tu me baises les pieds. Tu m'appelleras "sauveur" même roué de coups de fouets (tu ne mérites que ça). Voilà ce qui t'attends Mémé, telle est ta destinée et je me chargerais de l'exécuter.